VOTRE SYNDICAT DE RIVIERE ÉVOLUE
AMÉLIORER LES CONDITIONS D’EXPLOITATION DE MA PEUPLERAIE
Inventaire des arbres
Je réalise par mes propres moyens ou avec l’aide d’un gestionnaire forestier indépendant le cubage de
mes arbres. Le but est d’avoir une idée du volume et de la qualité de mes bois pour définir le potentiel
économique de ma parcelle. Cet inventaire me permet de :
¤ Rédiger ou faire rédiger une fiche de cubage (circonférence, longueur de bille, volume)
¤ Me renseigner sur le tarif de cubage adapté
Assistances et conseils
Je contacte l’animatrice du site Natura 2000 pour m’aider dans mes démarches. Elle peut me
transmettre :
¤ L’annuaire des exploitants forestiers
¤ Des conseils sur les conditions d’exploitation (contraintes topographiques, conditions d’accès à la
parcelle, traversée de cours d’eau, stockage des bois…)
¤ Les enjeux environnementaux à prendre en compte dans mon projet d’exploitation (maintien de
la ripisylve en frêne et aulne, mise en défens d’une mare…
Pour info, pour obtenir une garantie de gestion durable et adhérer à la certification forestière PEFC ou
FSC, je dois respecter les habitats naturels, les espèces présentes et donc les préconisations
environnementales adaptées à leur préservation.
Démarchage des sociétés d’exploitation
Je contacte au minimum trois sociétés d’exploitation différentes afin de pouvoir comparer les offres
de prix entre elles et avec ma propre analyse.
Contrat de vente de bois
Lorsque j’ai choisi la société dont l’offre m’intéresse, j’analyse le contrat de vente et y ajoute si
nécessaire des conditions qui me semblent importantes :
¤ Période d’intervention pour l’exploitation et le débardage (définir des périodes d’accès à la
parcelle pour réaliser les travaux afin de limiter au maximum les dégradations. Les mois d’été et
début d’automne sont des périodes à privilégier)
¤ Fixer un délai d’exploitation, en général de 1 an
¤ Intégrer les conditions particulières de prise en compte de l’environnement (arbres à conserver,
mise en défens d’un milieu naturel sensible…)
¤ Exiger la remise en état du terrain, chemin, place dépôt de bois si dégradation suite à
l’exploitation ou le débardage
¤ Demander les autorisations de voieries (s’assurer que l’exploitant forestier fasse les demandes
d’autorisation de voieries au niveau de la mairie pour une route ou un chemin rural et à l’Agence
Départementale pour les routes départementales)Conseils de professionnels – Peupleraies
LPO – CETEF, 2021.
¤ Demander les autorisations de traversée de cours d’eau (certaines peupleraies sont sur des îles
et n’ont pas de gués d’accès, une demande pour la traversée de cours d’eau avec les machines
doit être effectuée par l’exploitant auprès de la Direction Départementale des Territoires)
Suivi des travaux d’exploitation
Je conserve le contrat de vente signé par les deux parties (acheteur et vendeur).
Je suis le bon déroulement de l’exploitation et n’hésite pas à bloquer le chantier si des prescriptions
du contrat de vente ne sont pas respectées (période d’intervention, sol détrempé, etc.).
Analyse du devenir de ma parcelle
Une fois l’exploitation terminée, j’analyse quoi faire de mon terrain :
¤ Je souhaite replanter en peuplier :
- Je me renseigne sur les aides potentielles
- Je fais broyer ma parcelle
- Je fais replanter ma parcelle
- J’entretien ma parcelle pendant les 7 premières années afin de réaliser la taille de
formation, l’élagage à 7m et le retrait des protections gibier - Aux environs de 15-20 ans, je réfléchis de nouveau à l’exploitation de ma parcelle
¤ Je ne souhaite pas replanter en peuplier :
Je contacte l’animatrice du site Natura 2000 qui peut me proposer des aides financières pour restaurer
les habitats naturels de mes parcelles, en fonction de mes usages et de mes volontés.